Le remboursement des dépenses consécutives à un séjour en établissement ou à une hospitalisation à domicile est un des points forts du système de santé français, puisque l’assurance maladie intervient à hauteur de 80 % du tarif conventionnel. Mais quels soins sont compris dans ces frais ?
Les frais de séjour
Le fait de séjourner quelques jours à l’hôpital entraîne naturellement des coûts de structure tels que l’hébergement, l’entretien, l’énergie et la restauration. Une partie est supportée par la Sécurité sociale et intégrée dans les frais d’hospitalisation.
L’intervention chirurgicale
Bien sûr, lorsqu’une opération intervient au cours du séjour, celle-ci compte pour une part importante dans les montants facturés par l’établissement. Au coût de gestion et de fonctionnement du bloc opératoire, viennent s’ajouter les salaires du chirurgien et des personnels l’assistant.
L’anesthésie
Qui dit intervention chirurgicale dit anesthésie, qu’elle soit générale ou locale. Les frais d’hospitalisation intègrent son coût, tout comme le salaire de l’anesthésiste-réanimateur.
Les soins
Pendant un séjour à l’hôpital, un patient reçoit des soins en permanence : prises de sang, relevés de tension, de température, pansements, examens radiologiques, consultations du médecin… Tous ces soins et le salaire de ceux qui les réalisent sont intégrés dans la facture globale.
Les médicaments
Lors d’une hospitalisation avec ou sans intervention chirurgicale, un traitement médicamenteux est le plus souvent administré, par voie orale ou intraveineuse. Il fait aussi l’objet d’une facturation par l’hôpital.
Avant et après l’opération
Avant et après une opération, la Sécurité sociale intervient également. La consultation d’anesthésie, obligatoire avant toute opération, est remboursée sur la base de 70 % du tarif de convention. Les soins postopératoires comme ceux de kinésithérapie, le sont sur la base de 60 %.
Les cas de prise en charge à 100 %
Dans certains cas bien définis, la Sécurité sociale (assurance maladie) prend en charge l’intégralité de ces dépenses. C’est le cas pour :
- les bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire ou de l’aide médicale d’État
- les nourrissons hospitalisés dans les trente jours suivant leur naissance
- les patients admis dans le cadre d’une affection de longue durée ou d’un accident du travail
- un séjour de plus de trente jours consécutifs…