La psychomotricité est une thérapie figurant sur la longue liste des médecines douces, qui permet de rééduquer les personnes atteintes de troubles psychomoteurs. Auxiliaire médical au même titre que le masseur-kinésithérapeute ou l’orthophoniste, dont il est complémentaire, le psychomotricien ne jouit pourtant pas vraiment de la même reconnaissance thérapeutique et donc de la même prise en charge par la Sécurité sociale.
Se voir prescrire des séances de psychomotricité amène souvent à se poser la question de l’importance des frais qu’il va falloir supporter. Aussi, qu’en est-il précisément du remboursement du psychomotricien ?
La psychomotricité considère la personne d’une manière globale, n’opposant pas le psychisme aux fonctions motrices, mais estimant, au contraire, qu’elles sont complémentaires les unes des autres. En agissant sur le corps, le praticien agit non seulement sur les troubles des fonctions motrices, mais aussi sur ceux des fonctions psychiques.
Située à mi-chemin entre thérapie et rééducation, elle permet de réduire les perturbations mentales et de rétablir l’harmonie du corps et de l’esprit. Le patient prend conscience de son corps et acquiert (ou retrouve) l’équilibre psychocorporel nécessaire pour en faire un outil au service de son expression et de sa communication.
Le recours à une thérapie psychomotrice peut se faire à tous âges, du nouveau-né à la personne âgée. Son champ d’application est d’autant plus étendu qu’il concerne toutes les tranches d’âge, avec des problématiques qui sont propres à chacune d’elles : troubles du développement psychomoteur, des apprentissages, du comportement, du développement, de la personnalité, handicap physique ou mental, maladie d’Alzheimer…
Tout travail thérapeutique commence par un bilan psychomoteur. Composé de plusieurs séances d’entretiens et de tests, il vise à définir les objectifs de la thérapie, le projet de soins et les dispositifs de rééducation à déployer.
Une séance de suivi dure environ 40 minutes. Le coût moyen observé est de 40 € la séance. Comme pour tout recours à un professionnel de santé, il est toujours préférable, lorsque l’offre de soin le permet, de comparer les tarifs pratiqués, car des disparités peuvent exister suivant la zone géographique.
Il convient de distinguer le cas des soins réalisés dans des établissements spécialisés (Centre d’action médico-sociale précoce, Centre médico-psychologique…) de celui des séances effectuées par un psychomotricien libéral. Dans le premier cas, les séances sont prises en charge par la Sécurité sociale. Dans le second, elles ne le sont pas, bien que le praticien soit titulaire d’un diplôme d’État et exerce sur prescription médicale.
Une participation financière sous forme d’aide exceptionnelle ou d’allocation est toutefois possible dans certaines situations, sur demande et constitution de dossier, auprès de la CPAM du domicile, de la MDPH ou de l’assurance scolaire de son enfant.
Toutefois, ces aides se révèlent souvent insuffisantes pour couvrir les frais d’un suivi psychomoteur, surtout lorsqu’il dure dans le temps. C’est pourquoi la souscription à une complémentaire santé est essentielle. Et si vous faisiez le choix de Cocoon pour trouver celle qui vous convient ?